Le taux de rendement de votre investissement immobilier est déterminé par un certain nombre de facteurs, mais les loyers perçus sont les plus importants. Plus que le propriétaire moyen, vous craignez le risque d’un loyer impayé. Souscrire à une assurance locative est un moyen de se prémunir contre ce genre de sinistre.
Qu’est-ce qu’une assurance de loyer impayé ?
La location de biens immobiliers n’est pas sans risque. De nombreux propriétaires sont particulièrement préoccupés par le non-paiement des loyers. Un scénario cauchemardesque qui peut durer des mois, voire des années, tout en privant simultanément le propriétaire de revenus et en le forçant à faire face aux versements hypothécaires.
3% du temps, c’est ce que cela représente en France, comme le rapporte l’Union Nationale de la Propriété Immobilière. C’est une circonstance qui se traduit toujours par des processus interminables, des dépenses élevées et des pertes de revenus, et des difficultés à rembourser une hypothèque ou d’autres prêts.
Cependant, être prudent lors de la sélection d’un locataire ne suffit pas pour éviter un tel malheur. Ceux qui s’inquiètent de la rentabilité de leur investissement immobilier peuvent se reposer grâce au Programme de Garantie des Loyers Locataires (Garantie Loyers Impayés) (GLI). Il s’agit d’un service commun fourni par les sociétés de gestion immobilière de nos jours.
Le produit est une police d’assurance facultative destinée aux propriétaires commerciaux qui souhaitent se prémunir contre le risque d’impayés. Par conséquent, il est important de protéger les revenus locatifs du propriétaire.
Quelle est la différence entre un Caution/DDG et un GLI ?
A l’exception d’un étudiant ou d’un apprenti locataire, il est interdit de cumuler les cautions de garantie locative avec l’assurance retard (DDG).
À quel type de propriétaire GLI s’adresse-t-il le mieux ?
Le GLI est souvent recommandé si vos revenus locatifs sont votre principale source de revenus ou s’ils sont utilisés pour rembourser un prêt hypothécaire. Comme dans « Pourquoi ? » En termes simples, en cas de loyer impayé, vous aurez besoin rapidement de vos revenus locatifs pour faire face à vos obligations de remboursement de prêt, et vous ne pourrez faire aucun sacrifice monétaire à long terme. Pour cette raison, le GLI prévoit de débloquer les indemnités des propriétaires au cours du troisième mois suivant le premier versement.
L’inverse est vrai si vous avez accès à d’importants actifs immobiliers ou à d’autres flux de revenus ; dans de tels cas, la couverture RSG n’est pas obligatoire. Puisque vous aurez plus de temps pour faire des choses comme entamer des poursuites judiciaires et exiger le paiement du locataire.
Quels sont les documents indispensables pour une gestion locative ?
Les documents de base
Vous devrez fournir des documents pour prouver votre statut de propriétaire et d’autres détails avant qu’un GLI n’accepte de couvrir votre propriété. Un assuré doit être conscient que les documents nécessaires varient d’un fournisseur d’assurance à l’autre, selon les couvertures et les avantages offerts. Plus le service est complet, plus les critères de sélection des locataires doivent être stricts.
Avant d’entrer dans les détails des papiers nécessaires pour certains types de locataires, nous pouvons souligner les normes minimales universelles que tous les assureurs doivent respecter. Cela peut vous aider à affiner vos options lors de la recherche d’un locataire.
Si vous êtes titulaire d’une caution, vous devez être en mesure de fournir à tout moment les documents suivants :
- Le passeport ou la carte d’identité légitime de chaque locataire, avec une photocopie.
- L’original ou une copie d’un document d’immigration valide dont la date de validité est supérieure à six mois à compter de la date de signature de la caution.
- Vérification de l’assurance habitation du bien loué.
- Une caution conforme à l’ALUR
- Chaque page comprend une description paraphrasée de l’état du lieu d’entrée qui a été datée et signée par toutes les parties.
Les documents de profil du locataire
Les compagnies d’assurance peuvent vous demander de fournir des documents supplémentaires en fonction des détails du profil de votre locataire. Il peut s’agir d’une copie de votre carte de visite si vous êtes indépendant, d’une lettre de votre employeur si vous êtes salarié du CDI, de votre dernier relevé de pension si vous êtes travailleur migrant retraité, etc. En cas de déception, vous devez lire attentivement toute la documentation exigée par l’assureur dans votre contrat d’assurance locatif.
Dans la mesure où les contrefaçons ne sont pas « grossières », l’assureur protégera le propriétaire contre les pertes financières. De plus, veuillez revérifier les justifications que vos locataires vous fournissent.